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25/04/2014

Le goût du désamour







Titre : Le goût du désamour
Auteure : Delphine Solère
Editeur : La Musardine
Nombre de pages : 240 pages









Synopsis :

Comment la seule vision d'une paire de fesses bien fermes d'un joueur de beach-volley peut transformer le sinistre destin d'une femme en hymne à la lubricité... C'est sans une once de compassion que Delphine, 30 ans, regarde son mari -riche, vieux et célèbre- se noyer dans leur piscine au moment même où elle s'apprêtait à le quitter.
Car cette épouse modèle, mais totalement insatisfaite, venait juste de prendre conscience de l'inanité de son vécu de bourgeoise rangée. Bien décidée à rattraper le temps perdu, la veuve joyeuse va alors multiplier les expériences et les initiations.
Faisant fi de toutes les conventions de son milieu, elle se livre sans complexes à des débauches grand format : amours débridées avec un tout jeune homme, pratique du libertinage à outrance, saphisme dévergondé, exhibitionnisme outrancier... A cela s'ajoutent de mystérieux poèmes érotiques envoyés par un inconnu et une enquête policière autour du décès de son mari, pas si clair que cela aux yeux de la police. Tous les ingrédients sont réunis pour offrir une histoire riche en rebondissements qui explore toutes les facettes de l'émancipation féminine. Originaire du Nord de la France et toulousaine d'adoption, Delphine Solère, qui exerce le métier d'éducatrice, écrit avec Le Goût du Désamour un premier roman dans un style hyperréaliste, mêlant avec beaucoup de sincérité l'érotisme le plus audacieux à la réflexion sur la vie d'une femme moderne, prise dans ses contradictions et écartelée entre ses désirs et son histoire.

Mon avis :

Je souhaite remercier le forum "Have a breack, Have a book" et les éditions La Musardine pour ce partenariat.

Le goût du désamour, c'est l'histoire de Delphine, la trentaine, un jour elle se rend compte que sa vie pourrait être tout autre. Au moment où elle décide de l'annoncer à son mari, celui-ci décède d'une crise cardiaque. Au lieu de lui porter secours, elle le voit mourir et monte un alibi avant de commencer sa nouvelle vie. Elle redécouvre alors les plaisirs de la vie et surtout du sexe.

L'enquête policière autour de la mort du mari de Delphine ne m'a pas convaincue. Arriver à monter tout un plan pour ne pas être impliqué dans la mort de ce dernier tout en restant calme? Pour moi, c'est improbable. De plus, il s'agit d'une crise cardiaque, c'est pas comme si elle avait mis une substance chimique dans son bol de chocapic qui aurait causé cet infarctus ! Malgré cela et le fait que l'enquête s'arrête d'un coup, je me usis laissé aller par le reste de l'histoire.
Une quête vers un retour à la liberté et a la découverte de soi et du plaisir. Durant tout le récit, je n'ai pu qu'apprécier la plume de l'auteure. On peu remarquer les efforts que l'auteure a fourni pour ne pas tomber dans les clichés quiauraient pu plomber ce roman.
Bien sur, ce ne serait qu'une simple romance s'il n'y avait pas les scènes de sexe. Contrairement à d'autres récits érotiques où un simple regard suffit à se faire des films (imaginer qu'un regard puisse dire que l'autre va vous faire sauvagement l'amour dans l'ascenseur par exemple, est un peu gros) et je pense ne pas être la seul, donc, à avoir comparé avec la série best-seller Fifty Shade.
Cependant, je pose un petit bémol, je ne suis pas vraiment fan d'urophilie, et je pense que pas mal de lecteur ont dû être dans ce cas (quoi que?) et j'ai donc été très troublé. Je me demande si ce genre de pratique est une mode dernièrement (elle est très reprise par les auteurs érotiques) comme la domination il y a peu.
Malgré tous, les autres scènes passent avec succès, crues mais sans vulgarité, choquante  et un sentiment d'excitation très agréable qui monte petit à petit.

Le goût du désamour est une lecture agréable, que je pense relire un jour ou l'autre mais qui ne m'aura pas marqué comme d'autre récit, que ce soit en bien ou en mal.

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